Depuis que j’ai rejoint le Book Club officiel de Michael Connelly, les courriels que nous recevons réservent à chaque fois leur lot de découvertes. La dernière newsletter nous entraîne dans les coulisses du nouveau roman, The Proving Ground, et nous fait voyager dans un lieu cher à l’auteur : le Arts District de Los Angeles.
Le Arts District, nouveau décor de Mickey Haller
Dans The Proving Ground, Mickey Haller – le célèbre Lincoln Lawyer – a déménagé son bureau et ses montagnes de dossiers (12 téraoctets de données !) dans un entrepôt du Arts District, un quartier en pleine mutation au cœur de Los Angeles.
Michael Connelly connaît bien cet endroit : il en avait déjà parlé dans Sur un Mauvais Adieu (2016), un roman de la série Bosch. L’auteur y décrivait un quartier autrefois peu fréquenté, devenu au fil des décennies un haut lieu artistique, avant d’être rattrapé par la gentrification.
Les anciens entrepôts de fruits et les usines abandonnées des années 1940 sont aujourd’hui devenus des lofts lumineux, des galeries, et des restaurants branchés aux chefs célèbres. Le rêve bohème a laissé place à un autre monde, plus policé, mais toujours inspirant pour Connelly.
Ce décor vibrant sert de toile de fond à la nouvelle affaire de Haller – un affrontement judiciaire contre une entreprise d’intelligence artificielle, dans ce qui s’annonce comme un véritable “David contre Goliath” juridique.



Jack McEvoy fait son retour
Cette newsletter confirme aussi le retour de Jack McEvoy, journaliste d’investigation bien connu des lecteurs.
Dans The Proving Ground, Mickey Haller fait appel à lui pour l’aider à creuser les aspects technologiques du dossier.
Petit rappel : McEvoy a traversé plusieurs époques et révolutions technologiques dans l’univers de Connelly :
- Le Poète (1996) : l’essor d’Internet,
- L’Épouventail (2009) : le data mining,
- Séquences Mortelles (2020) : les dérives des tests ADN.
Cette fois, il s’attaque à un nouveau sujet brûlant : l’intelligence artificielle générative.