
Maggie Q dans le premier épisode de Ballard, saison 1.
L’épisode débute sur les chapeaux de roue, avec la détective Renée Ballard (interprétée par Maggie Q) engagée dans une poursuite à pied dans les rues de Los Angeles. Le suspect, lié à une affaire non résolue vieille de dix ans, ouvre le feu sur elle. Ballard riposte avec sang-froid et finit par procéder à son arrestation, peu avant que son partenaire de fortune, Thomas Laffont (John Carroll Lynch), arrive sur place, essoufflé.
L’affrontement est suivi d’un entretien avec les services internes de la police pour confirmer que Ballard et Laffont ont respecté le protocole. Mais Laffont avertit sa collègue : ces entretiens sont souvent des pièges pour dénicher la moindre faute.
Une unité en sous-sol, des ambitions en hauteur
Le lendemain matin, malgré la nuit agitée, Ballard se rend au quartier général de sa nouvelle affectation : une unité des affaires classées, reléguée littéralement dans les sous-sols du LAPD. Loin de se laisser décourager, elle rassemble une équipe hétéroclite :
- Thomas Laffont (John Carroll Lynch), un ex-détective à la retraite, loyal et lucide.
- Colleen Hatteras (Rebecca Field), passionnée de true crime.
- Martina Castro (Victoria Moroles), stagiaire en droit pleine d’entrain.
- Ted Rawls (Michael Mosley), officier de réserve imposé par un politicien local.
Ballard boucle rapidement une première affaire, mais un nouveau défi l’attend déjà. Elle se heurte à un dossier que Ted qualifie de « cause perdue » : un meurtre sans preuves, ni témoins, ni piste solide.
Les pressions politiques : le meurtre de Sara Pearlman
Alors que Ballard briefe son équipe, deux visiteurs débarquent : le conseiller municipal Jake Pearlman (Noah Bean) et son collaborateur Nelson. Pearlman, agacé par l’attention médiatique générée par l’arrestation de la veille, exige que Ballard concentre ses efforts sur le meurtre non résolu de sa sœur, Sara Pearlman, tuée en 2001.
C’est grâce à son soutien politique que l’unité a vu le jour, mais il met maintenant la pression : s’il n’y a pas de résultats rapides, l’équipe pourrait être dissoute. En aparté, on apprend que Ted est un ami proche de Pearlman, envoyé pour surveiller Ballard de l’intérieur.
Un John Doe, une affaire étouffée
Parallèlement, Ballard s’accroche à une autre affaire : celle d’un John Doe, retrouvé mort six ans plus tôt, vu pour la dernière fois en possession d’un nourrisson. L’affaire était autrefois confiée à Zamira Parker (Courtney Taylor), une ancienne détective de la RHD Robbery-Homicide Division, qui a quitté la police dans la foulée.
Ballard lui rend visite. Zamira est méfiante, mais accepte de parler : quelqu’un dans la LAPD aurait couvert un incident lié à ce meurtre, effaçant des preuves cruciales, notamment une altercation signalée par un témoin. Intriguée, Ballard tente de la convaincre de rejoindre son équipe, au moins temporairement.
Renfort inattendu et tensions internes
Le lendemain, Zamira débarque dans les bureaux de l’unité pour “simplement aider” sur l’affaire du John Doe. Après les présentations, elle apporte de précieuses analyses et se laisse peu à peu rattraper par son passé. Une empreinte retrouvée sur la scène de crime laisse entrevoir une piste ADN, que Ballard fait rapidement analyser en priorité grâce à Darcy, une technicienne de labo.
Pendant ce temps, Martina découvre un lien troublant entre l’affaire Sara Pearlman et un autre meurtre non résolu de 2008. Même empreinte, même mode opératoire : un possible tueur en série qui aurait échappé aux radars depuis plus d’une décennie.
Conflits personnels et fantômes du passé
Après sa journée, Ballard rentre chez elle dans une maison paisible en bord de mer, où elle vit avec sa grand-mère, Tutu (Amy Hill). Celle-ci sent que quelque chose ronge sa petite-fille. Ballard lui confie que le passé la hante, qu’il s’agisse de ses propres traumas ou des vies brisées par les dossiers qu’elle tente de résoudre. Tutu, avec tendresse, l’encourage à s’ouvrir à l’avenir et à envisager l’amour.
On apprend aussi qu’un homme – un sauveteur, joué par Michael Cassidy – semble intéressé par Ballard, mais elle garde ses distances, concentrée sur ses enquêtes.
L’ombre d’un ancien rival
Dans les derniers instants de l’épisode, un nouveau nom fait son apparition : le détective Robert Olivas (Ricardo Chavira), ancien collègue de Zamira et flic arrogant, entre en scène. Il arrive au bureau comme s’il y était chez lui, avec un sourire de suffisance. Ballard ne cache pas son mépris à son égard : « Je vais l’enterrer, ta putain de hache. Dans ton dos. »
Ce même Olivas intercepte, plus tard, un appel crucial d’une femme de ménage qui souhaitait parler à Zamira. En apprenant que celle-ci a quitté la police, la femme raccroche brusquement. Encore une piste enterrée ?
La révélation finale : un nom bien connu
Alors que Ballard examine un ancien dossier lié au meurtre de 2008, elle tombe sur une couverture familière. Le policier chargé de l’enquête à l’époque ? Harry Bosch (joué par Titus Welliver dans les séries Bosch et Bosch: Legacy). Elle murmure : « Harry fucking Bosch. »