S03E10 – Les dieux du verdict

Titre (VO) : The Gods of Guilt

L’épisode commence par la mise en scène d’une affaire complexe pour Mickey Haller (Manuel Garcia-Rulfo), qui se rapproche d’une conclusion tendue. De nouveaux éléments accablants sont introduits dans le procès, alors que Neil Bishop (Holt McCallany), un détective compromis, est appelé à la barre pour témoigner sur les actes qu’il a commis en connivence avec l’agent corrompu de la DEA, James De Marco. Ce témoignage va révéler l’ampleur de la corruption et des manipulations au sein des institutions judiciaires.

Neil Bishop appelé à la barre

Sur le banc des témoins, Neil Bishop entame son récit avec des confessions choquantes qui révèlent comment il s’est retrouvé sous l’influence de De Marco. Dans une série de flashbacks, on voit leur première rencontre dans un restaurant, où De Marco (Michael Irby), manipule Bishop en lui offrant de l’argent pour compromettre son enquête. Ces aveux inattendus dans la salle d’audience captivent le public et déstabilisent les jurés.

Le témoignage accablant

Bishop continue en expliquant comment il a traqué Gloria Dayton à la demande de De Marco et détourné l’enquête sur Julian La Cosse, un client de Mickey. La tension monte d’un cran lorsque Bishop détaille ses activités illégales pour surveiller et protéger les intérêts de De Marco. La juge Regina Turner (Merrin Dungey) interrompt l’audience pour un moment de répit, ordonnant à Bishop de remettre son arme au tribunal.

L’acte désespéré de Bishop

Après la pause, Bishop reprend son témoignage et conclut avec des mots émouvants, adressés à son fils. En disant : « Dites à mon fils que je suis désolé », Bishop sort une arme cachée et met fin à ses jours, provoquant un moment de stupeur et de panique dans la salle d’audience. Ce suicide brutal et inattendu montre la profondeur de la culpabilité qui l’accablait et fait basculer Mickey dans un état de remords intense.

Cisco et la traque de De Marco

Cisco (Angus Sampson) poursuit De Marco. Après une course-poursuite en moto, De Marco parvient à s’échapper en manœuvrant habilement dans le trafic. Cette confrontation manquée intensifie la quête de justice de l’équipe et souligne les enjeux de l’enquête.

Le poids de la culpabilité

Mickey discute avec Andrea Freeman (Yaya DaCosta), l’assistante du procureur, qui partage ses inquiétudes sur le système judiciaire et sa propre désillusion. Bien qu’elle critique le système, elle encourage subtilement Mickey à persévérer. Leur conversation montre le dilemme moral de Mickey : continuer dans un système qu’il juge défaillant ou abandonner.

Une libération triomphante

Mickey annonce à son client Julian La Cosse (Devon Graye) que toutes les charges sont abandonnées, une victoire importante qui le réconforte. Julian, accompagné de son partenaire David, exprime sa gratitude mais souhaite tourner la page, refusant toute idée de procès contre ses accusateurs.

Réunion de famille

De retour chez lui, Mickey retrouve sa fille Hayley (Krista Warner), venue lui demander pardon pour ses réactions précédentes. Hayley le pousse à ne pas abandonner sa carrière, le rappelant au devoir moral de défendre les innocents. Ce moment touchant renforce la détermination de Mickey à poursuivre son travail, malgré ses doutes.

Cliffhanger

Quelques mois plus tard, l’équipe célèbre une importante victoire, alors que le bureau du procureur verse une compensation à Julian. Mickey lève un verre aux « dieux de la culpabilité« , évoquant le poids des victimes qu’il porte avec lui. Ce moment de répit est troublé lorsqu’il est interpellé par la police lors d’un contrôle. Les agents découvrent un cadavre dans le coffre de sa voiture : celui de Sam Scales (Christopher Thornton), un escroc qu’il connaissait. Ce retournement plonge Mickey dans une situation critique, annonçant une nouvelle affaire.

L’épisode se termine avec Mickey arrêté, accusé de meurtre. Ce final laisse les spectateurs en suspens et ouvre la porte à une nouvelle saison. Mickey devra maintenant se défendre, cette fois depuis l’intérieur du système judiciaire qu’il connaît si bien.